Mali : Un an après, Boubou Cissé maintient le cap

22 avril 2019-22 avril 2020. Il y a exactement un an, Soumeylou Boubèye Maïga passait les commandes de la Primature à Dr Boubou Cissé dans un contexte politique, social et sécuritaire très tendu.

Très vite, ce jeune technocrate, déjà habitué aux  rouages des départements ministériels depuis septembre 2013, imprime sa marque.

Conformément  aux instructions du président de la République, Dr Boubou Cissé s’engage, aux premières heures de sa nomination, à apaiser le climat socio-politique.

Pour ce faire, il organise des rencontres avec la classe politique, la société civile.

Ces différentes démarches visent à répondre à un souci majeur du président de la République, qui est de mettre le Mali au dessus de tout, pour former une équipe gouvernementale de large ouverture afin de fédérer les forces au chevet du Mali.

Baisse des attaques au centre, DNI, législatives

Dr Boubou Cissé est parvenu à former un gouvernement avec l’arrivée d’une partie de l’opposition politique. Ainsi, Tiébilé Dramé a pris la tête du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale.

Un autre opposant en la personne Oumar Hamadoun Dicko est nommé ministre du travail, de la fonction publique et de la cohésion sociale.

Très énergique, il entame des missions à l’intérieur. Il commence là où le feu brûle, c’est -à-dire le centre du pays notamment la région de Mopti.

Il s’est rendu à plusieurs reprises à Koro, Bankass, Bandiagara, Hombori, Douentza, Youwarou, Ténenkou, Ke-Macina et Djenné pour apporter aux populations les messages de paix et de cohésion sociale du Chef de l’État.

Dans ces localités visitées, le Chef du gouvernement a procédé sur place à des distributions de vivres. Il échange avec les populations autour de questions liées à la sécurité, à l’éducation, à la santé, à l’alimentation.

Le dispositif sécuritaire est revu sous sa direction pour plus de réactivité des FAMa face aux groupes terroristes qui endeuillent la nation.

Dr Boubou Cissé rencontre la troupe engagée sur le théâtre d’opération et la rassure de la volonté du chef suprême des armées de tout mettre en œuvre pour que les FAMa puissent accomplir convenablement leurs missions.

Au centre du pays, la paix n’est pas totalement rétablie mais il y a un début d’accalmie. Et grâce à l’implication personnelle du Premier ministre, les attaques ont baissé d’intensités. Les nombreux déplacements du Premier ministre ont donc porté fruits.

Homme de terrain, il se déplace pour aller à la rencontre des populations. Mopti, Kayes, Sikasso, Kidal, Tombouctou, Gao, Ménaka, il sillonne le pays profond pour prêcher la paix et la réconciliation

Difficile d’évoquer les 365 jours de Dr Boubou Cissé sans faire allusion au «Printemps de route».

À Kayes à Tombouctou en passant par Gao, les jeunes notamment ceux de la cité des rails ont pacifiquement manifesté contre l’État des routes.

Le locataire de la Primature s’est rendu par route pour aller à la rencontre des populations. Pragmatique, il prend des mesures urgentes pour soulager les usagers de la route.

Et aujourd’hui, tous ceux qui empruntent la route Kati-Kayes peuvent témoigner des efforts considérables du gouvernement malien et apprécier à sa juste valeur la concrétisation des promesses faites par le Premier ministre. Une parole tenue !

Mobilisation de fonds à l’échelle internationale

L’organisation du dialogue national inclusif (DNI) et de l’élection des députés à l’Assemblée nationale est à mettre au compte de l’équipe dirigée par Dr Boubou Cissé.

Depuis l’arrivée du Président IBK à la magistrature suprême, la lutte contre la corruption et de la délinquance financière n’a jamais été forte que maintenant.

Si le gouvernement a répondu favorablement à la demande d’amélioration des conditions de travailleurs dans un contexte social très tendu avec des grèves répétitions, le bilan d’un an du Premier ministre reste entaché par la grève des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.

Sur la scène internationale, le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances a œuvré pour la mobilisation de fonds afin de soutenir l’économie nationale.

Paris, New-York, Washington, Emirats Arabes Unis,  il rassure ses interlocuteurs.

Lors de sa visite en France du 9 au 11 septembre 2019, il a rencontré le Président Macron  le chef du gouvernement Edouard Philippe, les ministres Florence Parly (Armées) et Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères).

Il a mobilisé des fonds avec l’agence française de développement (AFD) afin de relever le défi de détérioration  de la situation sécuritaire au Mali.

Au cours de ce séjour, le Chef du gouvernement a rencontré  la diaspora malienne et  le Conseil des Maliens de l’extérieur de France.

Par ailleurs il a obtenu de la Banque mondiale  146,75 milliards de FCFA au titre de l’année 2019.

La Banque mondiale a multiplié par six le niveau de son appui budgétaire général au Mali, en accordant une enveloppe d’un montant de 250 millions de dollars US ; soit environ 146,75 milliards de FCFA au titre de l’année 2019.

« Il faut se féliciter d’avoir un Boubou Cissé à la Primature »

Le 17 janvier dernier, à sa résidence à la Cité du Niger, devant  de nombreux diplomates, hommes d’affaires et leaders de la société civile, le Président du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), Mamadou Sinsin Coulibaly, le patron des patrons a félicité le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances, Dr Boubou Cissé.

« La politique économique du Premier ministre cadre bien avec la vision économique du monde de l’entreprise », a-t-il déclaré.

A en croire, Moussa Alassane Diallo, vice-président du CNPM, il faut se féliciter d’avoir un Boubou Cissé à la Primature et au ministère de l’économie et des finances mais il faut plusieurs Boubou Cissé pour faire bouger les lignes.

Entre courtoisie et fermeté, le chef du gouvernement montre une détermination résolue et un courage inébranlable face aux défis qui assaillent la nation malienne.

Dr Boubou Cissé surmonte les difficultés les unes après les autres. Il consulte, écoute mais surtout décide. On peut l’aimer ou ne pas l’aimer mais Boubou Cissé assume et s’assume sans chercher à jeter la faute aux autres. Il n’est pas dans des conflits inutiles. Il se veut ferme dans ses prises de décisions.  Ce qui fait que ce jeune technocrate est souvent incompris.

Makan Diallo

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