A l’issue d’un sommet extraordinaire tenu ce lundi 27 juillet par visioconférence, la CEDEAO a exigé la « démission immédiate » des 31 députés maliens dont l’élection est contestée, dont Moussa Timbiné, l’actuel président l’Assemblée nationale, l’organisation d’une législative partielle.
Autre décision prise, la « recomposition rapide » de la Cour constitutionnelle. L’Assemblée nationale doit choisir trois membres une fois la démission de Timbine actée. Dans le cas contraire, assure la CEDEAO, le président IBK peut utiliser l’article 50 de la Constitution qui lui confère des pouvoirs exceptionnels pour nommer les neufs nouveaux membres.
L’organisation préconise aussi la formation d’un gouvernement d’union nationale auquel elle invite la contestation à y prendre part. Une commission d’enquête va être également mise en place pour faire la lumière sur les violences, avec pertes en vie humaine, des 10, 11 et 12 juillet 2020.
Source Santo