L’hôtel Onomo de Bamako a abrité ce vendredi 19 novembre 2021, une conférence de presse organisée par les responsables d’Amnesty International Mali. Cette conférence de presse marque les travaux du lancement des 20 ans de sa campagne » Ecrire pour les Droits », la plus grande campagne de défense des droits humains.
L’édition 2021 d’Écrire pour les droits » a officiellement démarré ce vendredi 19 novembre et marque ainsi les 20 ans de cette initiative mondiale d’envoi de lettres.
Cette année Amnesty International réclame justice pour 10 personnes et groupes qui font preuve de courage, dont une journaliste citoyenne incarnée en Chine pour avoir publié des informations sur la pandémie de COVID-19 un défenseur de l’environnement emprisonné à Guatemala pour avoir fait campagne contre la destruction de l’un des fleuves sacrés de son pays; une adolescente reporter vivant en Cisjordanie occupée et une Mexicaine qui défend les droits des femmes et a survécu à une fusillade de la police.
Selon un communiqué de presse, »chaque année, Ecrire pour les droits offre un lien vital à des personnes dans le monde dont les droits fondamentaux sont piétinés, au seul motif qu’elles se sont mobilisées pour leurs convictions. Elles dénoncent l’inégalité, la discrimination, la répression politique et font campagne pour protéger tous nos droits illustre parfaitement le combat d’Amnesty International. C’est à dire des personnes originaires du monde entier s’exprimant d’une même voix, faisant preuve de solidarité internationale pour dénoncer l’injustice, a déclaré Agnès Callamard, secrétaire général d’Amnesty International.
Aux dires des conférenciers, ces personnes en situation de détention ont besoin de tout le monde. Pour plaider à leur faveur, Il suffit d’envoyer un tweet, en signant une pétition ou en adressant une lettre aux détenteurs de l’autorité. Un tout petit acte peut parfois faire une grande différence. Depuis 20 ans, la campagne Ecrire pour les droits démontre que les mots ont vraiment du poids ont-ils ajouté.
Nouhoum Konaré