Si les établissements publics sont fermés à koutiala, il en est de même pour le Michel Allaire de la localité.
Dans le pays, l’éducation est paralysée par des grèves répétitives des enseignants. Ceux-ci défendent des doléances déjà signées par le gouvernement au premier mandat du président IBK. Au temps contemporain, le gouvernement de ce même président à son deuxième mandat tarde à appliquer cet accord. Cette situation de désaccord entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016 met en péril l’éducation malienne sur le plan national.
L’atmosphère à koutiala est très critique. À l’instar de la grève au niveau des écoles publiques, l’établissement Michel Allaire de Koutiala, cité dans le rang des écoles privées, est entrain d’être trépassé. À signaler que depuis le 04 Février 2019, les personnels permanents du Michel Allaire de Koutiala ont entamé une grève illimitée. Ils réclament leurs salaires et ne comptent pas subir le même sort que l’année dernière. Pour mémoire, durant l’année scolaire 2017-2018, les personnels dudit établissement se sont retrouvés à 5 mois impayés.
Face à cette situation, la réaction des autorités administratives de Koutiala n’est toujours pas évidente. Pendant que les élèves qui fréquentent cet établissement se retrouvent encore dans la rue comme à la rentrée de cette année. En un mot, les élèves se trouvant dans cet établissement sont sacrifiés au profit des gains d’un promoteur aussi partenaire de l’Etat dans le cadre de la promotion de l’éducation nationale.
Considérant, la grève des enseignants du public vécue par Koutiala et celle des permanents du Michel Allaire de Koutiala peuvent provoquer, d’un moment à l’autre, des réactions au niveau de l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM), des Associations des Parents d’Elèves (APE) et des Comités de Gestion Scolaire (CGS).
En attendant, toute la population de Koutiala retient son souffle car on ne sait pas qui va mettre le feu au poudre.
À suivre
