Les syndicats signataire du 15 octobre 2019 ont organisé ce samedi un meeting d’information au Centre Islamique de Hamdalaye. Objectif, éclairer les militants sur les contenus du procès-verbal de conciliation entre la partie syndicale et celle gouvernementale.
Sur les dix (10) points de revendications, un point a fait l’objet d’accord partiel, il s’agit du point 10, relatif à l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’État.
Le point 6, c’est-à-dire, la relecture immédiate du décret N°529/P-RM du 21 juin 2013 , portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1, 2 et 3, a été concédé par la partie syndicale.
Le point 2 a subi une modification. C’est désormais une indemnité de résidence, au lieu de la prime de logement.
En effet, vu la conjoncture que traverse notre pays actuellement, le gouvernement a proposé une somme de 20 000 FCFA comme majoration de l’indemnité de résidence, pour toute catégories confondues.
Ladite décision prendra effet à partir de l’année 2020 et cela, de façon progressive. C’est à dire, les enseignants verront une prime de 10.000FCFA sur leur salaire en 2020 et 10.000 FCFA à partir de 2021.
Concernant la prime de documentation, Il a été convenu entre les deux parties, ce qui suit :
La catégorie A percevra soixante mille Francs (60 000 F CFA), la catégorie B2 quarante mille francs (40 000 F CFA). Quant à la catégorie B1, elle percevra vingt-cinq mille francs ( 25 000 F CFA) et quinze mille francs ( 15 000 F CFA ) pour la C. Le paiement de cette prime commence au mois d’août 2019. La prime de documentation est allouée une fois par an et est prévue pour tous les mois d’août.
Rappelons que cette rencontre autour de la crise scolaire à la primature, était présidée par le Premier ministre, en présence des partenaires et des acteurs de l’école. Il s’agit notamment de la Commission de Conciliation, le Médiateur de la République, les Centrales syndicales (UNTM, CSTM, CDTM, CMT), la Fédération Nationale des Associations des Parents d’Elèves et Etudiants du Mali (FENAPEM), l’Association des Ecoles Privées Agréées du Mali (AEPAM), l’Amicale des Amis et Sympathisants de l’Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali (AMS-UNEEM), etc.
Les différentes parties ont donné leur point de vue ainsi que des conseils sur la situation scolaire. Le président du Collectif des partenaires de l’école Boua Simpara a informé les participants de l’acceptation par les syndicats de l’offre du gouvernement sur le point 2.
Quant au ministre de l’Education Nationale, il a assuré que toutes les dispositions sont déjà prises pour permettre la poursuite de l’année scolaire.
Le Premier ministre Boubou Cissé a salué le Ministre en charge de l’Education nationale ainsi que l’ensemble des acteurs et partenaires qui ont contribué au dénouement de la crise scolaire. Il a tout de même appelé les différentes composantes de la société civile à se faire confiance et à mettre en place des mécanismes d’anticipation des crises ; avant d’assurer que le Gouvernement respectera les engagements pris.
Notons que l’incidence financière de cette lutte syndicale est évaluée à plus de vingt-deux milliards (22 000 000 000) de nos francs.
N KONARÉ