Les argentiers du Mali sur pieds de guerre. Ils l’ont manifesté à travers un point de presse animé par la coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS et des DFM de la primature et des départements ministériels, à la bourse du travail. A cet égard, une grève de 5 jours est déclenchée à partir du lundi 26 août. Elle prend fin le vendredi 9 août.
Le conférencier, Issa Synayoko, a introduit son allocution en présentant la coordination. Il dira qu’elle est composée de 58 services centraux, dont la direction administrative et financière de la primature, la direction des finances et du matériel de tous les ministères, les directions des ressources humaines et les cellules de planification et de statistique de tous les secteurs.
Synayoko a rappelé la nécessité de présenter les doléances de la coordination. Il a ainsi cité les points qui suivent : l’élargissement des dispositions du décret N° 2018-0541/P-RM du 05 juillet 2018, aux personnels des DAF, des CPS et des DFM de la primature et des départements ministériels; la prime de sujétion pour risque, à ramener à 25℅ du salaire au lieu de 10% pour le personnel de la direction administrative et financière et des directions des finances et du matériel, de la primature et des départements ministériels ; l’élargissement intégral des dispositions du décret N°2018-0653/P- RM du 08 août aux personnels des DRH des départements ministériels.
Ces doléances constituent les raisons qui motivent les 7 mouvements de grève de la coordination, précise-t-il.
Le syndicaliste a aussi déclaré que pour le décret N° 2018-0541/P-RM du 05 juillet 2018 qui est appliqué depuis juillet 2018, l’incidence financière de la prise en charge des travailleurs des 3 services ainsi que leur représentation dans les régions, est estimée à 1 milliard 400 millions de FCFA.
Pour clore, il a remercié l’actuel ministre du dialogue social, du travail et de la fonction publique pour son implication dans la résolution de la crise. Dans la foulée, il s’empresse de dire que force est de constater que les négociations ont été sapées. Ce blocage des négociations est illustré à travers une seule personne ; il s’agit du tout-puissant ministre de l’économie et des finances, non moins premier ministre Dr Boubou Cissé, a conclu Synayoko.
Bagayogo Yah