Ces derniers temps, dans la capitale et ses environs, l’insécurité prend de plus en plus une certaine tournure au point que les citoyens sont quotidiennement angoissés même dans leur propre maison où ils sont censés être à l’abri dudit fléau. La seule question que l’on se pose, est de savoir si notre pays est en passe de devenir une jungle où le plus faible subit la loi du plus fort, ou du plus armé.
La monstrueuse scène de assassinat d’un pauvre dépanneur de moto dont la scène s’est produite à Kabala, un des quartiers riverains de la capitale dans la nuit du dimanche au lundi 15 Janvier 2023 aux alentours de 3 heures en est une parfaite illustration et plusieurs autres cas enregistrés auparavant.
Selon nos informations, les individus qui lui ont ôté la vie sont entrés par effraction dans le logis pour le mettre au respect devant son épouse dans leur chambre conjugale. Impuissants face à la scène, le pauvre jeune homme n’avait autre choix que de se plier aux ordres des visiteurs du jour. Pour ce faire, l’un d’eux pointa son arme sur la nuque de l’épouse de la victime avant de la faire conduire par force vers le fin fond de la chambre où était camouflée toute l’économie de la famille d’un montant encore inestimable. Pour boucler leur forfait, ils ont tiré à bout portant le chef de famille au grand dam de sa maisonnée impuissante, non sans avoir soutiré de sa poche la rondelette somme de 100.000 FCFA.
Affolée, l’épouse du pauvre dépanneur de moto laissa dans la cour, son enfant et son mari gisant dans une flaque de sang en criant au secours !
Malgré les cris de détresse lancés par la victime et son épouse, ils n’ont pu bénéficier d’aucune assistance à temps. Toute chose qui aurait fait que la victime n’a pas pu être sauvée
D’autres sources ont précisé que la forces de sécurité arrivées sur les lieux à l’appel des voisins ont transporté, après constat, la même nuit le supplicié à l’hôpital Gabriel Touré où le lendemain il a succombé suite à ses blessures.
Règlement de compte ou passion criminelle ?
En tout état de cause, cette situation reste floue dans la mesure où les malfrats ont franchi plusieurs concessions dont les propriétaires seraient plus nantis que le pauvre garçon Daouda. La question qui taraude l’esprit est de savoir comment les bandits ont su que le couple Doumbia avait une somme importante en économie dans sa chambre.
Seul l’aboutissement des enquêtes policières nous édifieront sur les vraies circonstances de ce crime
Aux dires des témoins, le jeune garçon venait de se marier et était surtout sollicité par des usagers de la route et des jeunes du quartier dont les engins tombaient en panne.
A ses parents ainsi qu’à ses collègues, toute l’équipe de la rédaction de l’inspecteur présente ses condoléances les plus attristées et que le tout puissant Allah ait son âme.
NOUHOUM KONARÉ
