L’artiste camerounais Penda Dalle, un des piliers du makossa, est décédé ce lundi 26 décembre, à Paris à l’âge de 64 ans. L’artiste a contribué à la popularité de ce rythme dans les années 80 et 90.
Un mois de décembre en noir. La musique camerounaise est de nouveau en deuil. En l’espace de deux semaines, le Cameroun a perdu trois gros calibres du Makossa. Après Ekambi Brillant décédé le 12, Djenè Djento le 15, Penda Dallé, un autre baobab de la musique camerounaise et africaine vient de tomber ce 26 décembre à 64 ans. (Source familiale et Sonacam). Penda Dallé avait depuis quelque temps une santé fragile. Il a été retrouvé mort dans sa chambre à Paris. Selon les sources familiales, l’autopsie va déterminer les causes exactes de sa mort.
L’artiste avait été révélé au grand public par son gros succès : “Bonadibong”. Mais sa composition “Dikom Lam La Moto” reprise quelques années plus tard par l’artiste décédée Charlotte Mbango va se révéler avec le temps l’indémodable une fois que la reprise a fini par avoir une âme propre. Penda Dallé, de son vrai nom Tete Dallé Penda Jeannot est une icône du Makossa né au Cameroun en 1958. Il commence sa carrière à la fin des années 1970 avec le groupe de musique Les New-Star de Bonadibong.
En 1978, il sort un single 45 tours Bonadibong/Bekwedi Ndolam en collaboration avec Kouoh Cyrille et Les New-Star de Bonadibong sous le label Disques Cousin. Plus tard, il forme avec Emile Kangue le groupe La Musette. Il debute sa carrière solo en 1980, il débute sa carrière solo avec la sortie du single 45 tours Se to mba / Ne nde muna musango. Penda Dalle a à son actif une dizaine d’albums.