Mali : Ce qu’il faut savoir sur l’affaire des perdiems des policiers ayant assuré la sécurité des législatives

 

Depuis quelques jours, des rumeurs infondées font état de malversations dans la gestion des perdiems des éléments ayant assuré la couverture sécuritaire du 1er tour des élections législatives du 29 mars 2020.

La question des perdiems a, en amont, fait l’objet d’une lettre du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, adressée aux Gouverneurs de région et indiquant clairement que la prise en charge des éléments déployés dans leurs circonscriptions sera faite au taux de Cinq mille (5000) Francs CFA par jour et par élément, cela pendant 07 jours, soit trois (03) jours avant, le jour J et trois (03) jours après lesdites élections.

Cette durée de sept (07) se justifie essentiellement par la situation sécuritaire volatile par endroits, les spécificités de certaines zones du territoire national, difficiles d’accès et nécessitant en conséquence un temps plus ou moins long pour le déploiement des Forces de Sécurité et leur repli après le scrutin.

Aussi, dans une autre correspondance, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile a-t-il invité les Gouverneurs de région à veiller particulièrement à la prise en charge, au taux de cinq mille (5000) Francs CFA par jour, des éléments ayant assuré la sécurisation des élections en fonction du nombre de jour de service effectif.

Il est donc évident que le montant cumulé des perdiems dus peut varier d’une région à une autre voire à l’intérieur d’une même région et cela, en raison notamment du contexte sécuritaire, des distances à parcourir et du nombre de jours de service effectif.

La Rédaction

 

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