Une délégation de la conférence des faîtières des organisations de la société civile, conduite par son Président Mansour Cissé, a rencontré le mardi 4 février 2020, le bureau du Syndicat National des Chauffeurs et Conducteurs Routiers du Mali (SYNACOR-Mali), dirigé par Moctar Dabo.
C’est suite au dépôt d’un préavis de grève de 72 heures du SYNACOR, que le directoire de la conférence des faîtières des organisations de la société civile a décidé de rencontrer les syndicalistes routiers.
Objectif, écouter les syndicalistes pour rapprocher les positions gouvernement – patronat – syndicat, afin d’aller vers un lever du mot d’ordre de grève.
Seydou Bocoum, porte-parole du syndicat, s’est exprimés sur les doléances des chauffeurs routiers. Il a parlé de leur inscription à l’INPS, à l’Assurance maladie obligatoire (AMO), un contrat de travail. Aussi, les syndicalistes demandent une facilitation d’accès aux logements sociaux ; l’application stricte des conventions collectives les concernant.
Moussa Keita, secrétaire administratif du SYNACOR-Mali, ajoute que le syndicat demande l’application des arrêtés interministériels signés en leur faveur ; malheureusement tombés en désuétude ; le respect strict de l’arrêté N°006/M6 DB, portant sur la régularisation de la circulation et le stationnement des gros porteurs dans le district de Bamako ; la protection des personnes et de leurs biens à travers l’aménagement des parkings de stationnement des gros porteurs dans les zones frontalières.
Dans la même dynamique, les chauffeurs veulent jouir des congés annuels et d’une retraite méritée. «Nous pouvons faire plus de 20 voire 30 ans de services, et nous retrouver avec zéro franc à la retraite. Nous sommes souvent licenciés pour des petites fautes, et cela après avoir fait 10 ans de services sans la moindre indemnité de licenciement ».
En réponse à ces préoccupations des syndicalistes routiers, la délégation conduite par Mansour Cissé a promis d’avoir pris bonne note et de les transmettre à qui de droit.
Ablo KONE
