Ce mardi matin, l’information concernant la libération du maire de Bamako et de Tiegoum Boubeye Maiga a fait la Une des débats sur les medias sociaux au Mali. Libre ou pas, les nouvelles sur les deux hommes (Adama et Tiegoum) n’arrêtent pas de mobiliser la presse malienne.
S’il est vrai que plusieurs medias ont donné foi à la libération du maire du district de Bamako, Adama Sangaré et de Tiegoum Boubeye MAIGA, ancien patron de la communication de la présidence du Mali, la réalité semble être toute autre.
En effet, suite au procès de ce mardi 11 février 202, Tiegoum Boubeye MAIGA a été condamné à 1 an de prison avec sursis.
Conclusion, l’ancien patron de la communication de la présidence du Mali est sorti libre du tribunal ; sauf cas d’imprévu grave.
De son côté, Adama Sanagré a bénéficié d’une liberté provisoire. Cette libération est assortie du paiement d’une caution, fixée à 120 millions de nos francs par la chambre d’accusation.
Cependant, le maire de Bamako n’est pas sorti d’affaire. De source proche, la décision de liberté provisoire accordée au maire a été attaquée par le parquet. La suite est que le maire Adama a été retenu en prison.
Alors question : Adama Sanagré est –il maintenu en prison sur décision motivée du parquet ou pour n’avoir pas été à mesure de verser les 120 millions de caution ?
Pour rappel, Adama et Tiegoum sont en prison depuis octobre 2010 pour le premier et janvier 2020 pour le second.
Tiègoum B Maïga était accusé d’avoir frauduleusement accédé au compte twitter de la Présidence de la République du Mali et publié des données dans le même compte twitter de la Présidence de la République du Mali.
Précisément, la justice reproche à Tiegoum ce tweet : « Et il ne se trouve personne pour dire à Trump qu’il a commis une connerie en ordonnant et en revendiquant publiquement l’assassinat du numéro 2 iranien. Il précarise les fragiles équilibres, menace la paix mondiale et fait des USA un Etat voyou», a tweeté, janvier dernier, la Présidence du Mali.
Quant à Adama Sangaré, il avait été interpellé en octobre 2019 par le pôle économique et financier de de Bamako dans le cadre d’un dossier portant sur une passation de marché d’éclairage public.
La rédaction