-Photo Kojuku KELEBA –
Il existerait des adolescents biologiquement prédisposés à tuer. C’est en tout cas, la conclusion à laquelle l’équipe du Groupe Kojugu-kelebaa est parvenu suite à l’assassin d’un adolescent de 19 ans par son camarade à peine âgé de 18 ans au quartier Sogoniko.
«J’ai envie d’assassiner quelqu’un ! ». Ainsi s’adressait le jeune Makan SOUMARÉ à son camarade Bourama BERTHE. «Et pourquoi donc», l’interrogea ce dernier ? «Tout simplement pour prouver mon existence au monde entier» répondit-il. Et de poursuivre qu’il ne renoncerait pour rien au monde à son projet macabre. «Le regret, dit-il, c’est pour la tombe !».
C’est donc avec l’envie pressant de tuer quelqu’un, n’importe lequel, que Makan SOUMARÉ avait quitté chez lui ce jour 26 juin 2019 vers 11 heures à quelques pâtés de maisons pour se rendre chez son camarade Bourama BERTHE. Ce dernier n’adhéra pas à son projet et lui fit d’ailleurs part de sa désapprobation. Alors s’engagea une discussion entre les deux jeunots. Makan insulta grossièrement père et mère de son camarade Bourama. Toute chose qui suscita une violente altercation.
…en voulant le retirer, c’est seulement le poignet qu’il parvint à récupérer.
Ayant ainsi perdu la lame dans le corps et la chair de sa victime, l’assassin se servit de son second poignard et le planta de nouveau dans la poitrine du malheureux mortellement atteint pour la deuxième fois consécutive.
Alors, armé de deux poignards communément appelé «Six», Makan SOUMARE asséna avec force un premier coup dans la poitrine de sa victime. La lame s’enfonça profondément dans la cage thoracique au point d’être coincée entre les côtes de la victime. Et en voulant le retirer, c’est seulement le poignet qu’il parvint à récupérer.
Ayant ainsi perdu la lame dans le corps et la chair de sa victime, l’assassin se servit de son second poignard et le planta de nouveau dans la poitrine du malheureux mortellement atteint pour la deuxième fois consécutive.
Ayant atteint son objectif, l’assassin tenta alors de s’échapper en prenant la fuite.
Malheureusement pour lui, un taximan de passage, alerté par les cris de sa victime, décida de lui porter secours. Par la force de ses bras (notre taximan était du genre costaud), il parvint à maitriser l’assassinat jusqu’à l’arrivée des voisinages et de la police. Hélas, Bourama avait succombé à ses blessures sur place avant l’arrivée des secouristes.
Les faits s‘étant dérouler dans le voisinage proche, les parents de la victime Bourama sortirent massivement dans l’intention manifeste de régler le compte à l’assassin d’un des leurs ainsi que de toute autre personne qui s’opposerait à leur dessein vengeur.
Fort heureusement, un voisin eut la présence d’esprit d’alerter la police du 6ème arrondissement dont les éléments se rendirent immédiatement sur le lieu du drame. Leur promptitude permit d’éviter le pire.
Selon des témoins interrogés par nos soins, l’assassin était sous emprise de substances psychoactives (drogues) du genre «TRAMADOL», un puissant antidouleur utilisé à d’autres fins et très prisé chez les ados.
Les obsèques du malheureux se sont déroulées ce vendredi après la prière collective dans sa famille à Sogoniko. Les siens n’ont pas abandonné leur soif de vengeance.
Nous attendons des services de sécurité qu’ils fassent toute la lumière sur cette odieuse agression en vue de décourager la tendance meurtrière chez nos jeunes.
Source : GROUPE KOJUGU KELEBA’A
