L’homme peut-il rendre une femme heureuse ? Certaines femmes mariées bien que mises dans les meilleures conditions de vie par leurs époux qui étonnent en s’adonnant à l’infidélité, font que cette sempiternelle et pertinente question demeure sans réponse. Le cas de Lala T en est une illustration.
Lala T, mère d’un enfant de deux ans était à sa troisième année de mariage avec Sékou. Celui-ci l’avait offert presque tous les bonheurs terrestres. Toujours bien nourrie, logée dans le luxe, hautement habillée et parfumée à grosse facture, elle était enviée par les femmes mariées et célibataires du quartier.
Un dimanche, en prétextant participer à une cérémonie sociale quelque part dans le district de Bamako, Lala T prêta la voiture nouvellement acquise par son mari. Elle expliquait que c’était pour changer de moyen de déplacement et de conduire, pour la première fois, le nouvel engin. Sauf que son intention cachée aux êtres humains mais connue de Dieu, finira par l’humilier.
« Moi et ma voiture t’appartiennent. Que peux-je te refuser, ma chérie », lui avait-il dit son époux qui ignorait ce que Lala T allait faire en ville. Aux environs de 13 heures, elle se met au volant du véhicule Toyota de marque Prado de couleur blanche et pris la route. Après quelques minutes de course, elle freina et se gara dans une rue non loin de chez son amant qui l’attendait impatiemment dans une villa. Elle était donc très loin de la fameuse cérémonie dont elle avait avancée pour avoir la nouvelle voiture de son mari et recevoir l’autorisation de sortir de celui-ci.
Le comportement de Lala T est-il qualifiable de manque d’intimité dans son foyer ? Si oui, pourquoi n’a-t-elle rompu depuis les premières heures du mariage afin d’aller vivre avec celui qui la satisfait ? Une surprise va tout chambouler elle sera mise devant la conséquence de sa propre trahison.
En effet, de passage, les gens qui avaient vendu le véhicule à son époux, l’ont vu garé. L’un d’eux a de bonne foi sorti son téléphone de sa poche pour composer le numéro d’appel du mari de la femme infidèle. Il a fait savoir à l’acquéreur du véhicule, qu’ils habitent dans cette partie de Bamako et qu’ils souhaitent le lui indiquer en vue de consolider leur lien. À l’issue de ces échanges qui furent longs, le cocu a profité pour recueillir grâce à ses astuces verbales suffisamment d’informations afin de connaitre l’endroit précis où sa voiture, prêtée par sa femme, était immobilisée.
Sans tarder, il alla prendre dans un des tiroirs de sa chambre, la deuxième clef de contact de son engin et sorti tout silencieux. Arrivé au lieu indiqué qui n’a rien à voir avec celui évoqué par sa femme, il actionne le bouton qui le déverrouille et pris le volant pour le ramener à la maison. La femme après avoir commis l’adultère vient trouver que le véhicule n’est plus là. Elle appela son mari et pleura pour l’informer du vol de la voiture.
Celui-ci la consola et suggéra qu’elle aille faire une déclaration de vol au commissariat de police de la commune où le véhicule fut volé. Il la rassura qu’elle peut ensuite rentrer au domicile conjugal et que l’engin sera retrouvé, grâce à Dieu. Lala T agi tel que convenu et ignorant ce qui s’est réellement passé, arrive et rentre chez son mari dont elle vient de tromper en offrant son corps à son amant.
Apercevant, à peine, la voiture garée, elle comprit le reste. Rapidement ressortie, elle prit le chemin qui mène chez son père où elle a passé des semaines avant de pouvoir dire le motif de sa présence aux membres de sa famille qui n’ont cessé de lui poser des questions.
Après de longs mois passés dans l’oisiveté, Lala T devient vendeuse d’objets courants devant la porte de sa concession paternelle pour lesquels certains (jeunes ou vieux) osent lui faire des déclarations aboutissant à des aventures amoureuses pleines de déceptions. À qui la faute ? Son foyer conjugal n’était-il pas mieux que sa nouvelle vie de femme divorcée pour infidélité ? A vous de répondre.
Alex
