Crise malienne : L’espoir renaît suite à la mise en place de la Cour Constitutionnelle

Le Mali a bouclé les aspects institutionnels censés solutionner la crise sociopolitique. Cette déclaration du ministre Kassim Tapo fait suite aux cérémonies de prestation de serments des membres de la Cour suprême et ceux de la Cour Constitutionnelle.

A la faveur d’une conférence de presse, le ministre de la justice garde des sceaux, Me Kassoum Tapo, déclare que la prestation de serments et l’installation des membres de la cour suprême, la plus haute juridiction du pays, doit donner espoir aux maliens.

Le ministre précise que les membres de la cour constitutionnelle ont été nommés conformément à la constitution et aux recommandations de la CEDEAO.

Dans sa configuration, le ministre Tapo dira que trois membres ont été nommés par le président de la république. Ils ont été choisis sur la liste de la société civile, sachant que la CEDEAO avait invité le président IBK à restreindre sa liberté de désignation des membres de la cour constitutionnelle.

S’agissant des membres censés être désignés par le président de l’Assemblée Nationale, le ministre de la justice a laissé entendre que le conseil supérieur de la magistrature a proposé au président de l’assemblée d’accepter que ça soit plutôt le bureau de l’Assemblée Nationale qui choisit 3 personnes sur une liste proposée par la société civile.

Le président de l’Assemblée Nationale s’est plié à cette exigence du conseil supérieur de la magistrature.

Le conseil supérieur de la magistrature a lui proposé ses trois membres lors de la réunion qui s’est tenue à Koulouba, sous la présidence du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita.

Pour respecter la loi sur le genre, sur les 9 membres 3 sont des femmes, a déclaré le ministre de la justice garde des sceaux.

Il dira que tous les espoirs sont mis sur cette nouvelle cour qui saura remplir dignement sa mission et permettre au peuple malien de sortir de cette crise qui n’a que trop duré.

Il a invité la population à comprendre que les évènements tragiques ne sont pas négligés par le gouvernement actuel. « Les enquêtes sont en cours et toutes les responsabilités seront situées. Le gouvernement n’a rien à cacher, il faut que la loi soit respectée ; s’il n’y a pas de loi il n’y a pas de droit de l’homme » a conclu le ministre Tapo.

Moriba CAMARA

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