En visite sur le chantier du centre culturel Dogon, Modibo KADJOKE insiste sur l’entente entre les communautés

Modibo KAJOKE

Le samedi 22 juin 2019, le bureau national de Gina Dogon a effectué une visite d’évaluation  des travaux sur le site du futur centre culturel Dogon.  La délégation était composée de hauts cadres de l’association, particulièrement des membres du comité de suivi des travaux de la construction de centre. Ce comité, faut –il le rappeler, est présidé par MODIBO KADJOKE, secrétaire général de Gina Dogon.

Après la visite des lieux, Delta-News a tendu son micro au président du comité de suivi des travaux.

Delta news : Bonjour Modibo KADJOKE, dans quel cadre se situe la visite de terrain de ce matin ?

KADJOKE : Nous nous sommes retrouvés ici ce matin dans le cadre d’une visite d’évaluation des travaux du centre culturel Dogon. Nous avons déjà fait la pose de la première pierre le 24 Novembre dernier. Cette visite d’évaluation consiste aussi à organiser le démarrage effectif des travaux. Bien que le futur centre soit composé de plusieurs blocs, les premiers travaux ne concerneront que le bloc administratif.

Quelles sont les avancées et les contraintes actuelles auxquelles vous faites face ?

Mr KADJOKE : Après la visite, nous nous sommes rendu compte que le forage qui était prévu est fait. Ce forage devrait être équipé, afin de faciliter le démarrage des travaux du bloc administratif.

Nous avons aussi contractualisé avec des entreprises. Et une commission a été mise en place pour  diriger ces travaux.

La visite nous a permis de déceler un petit problème. Il s’agit des systèmes d’écoulement des eaux de pluie qui risquent de jouer sur la bonne suite des travaux. Pour ce faire, nous allons prendre des dispositions pour mieux orienter l’écoulement des eaux et  faciliter les travaux.

Quel appel avez-vous à lancer à la grande famille DOGON ?

KADJOKE : L’appel que j’ai à lancer à la grande famille Dogon, est de savoir que là où nous sommes, nous avons tous le cœur meurtri. Et on doit avoir une pensée émue pour toutes les victimes du pays Dogon. Il s’agit des victimes de part et d’autre de toutes des communautés. Nous pensons que ces attaques sont des choses que nous pouvons éviter. C’est une situation vraiment regrettable.

Ensuite, je lance un appel à tout un chacun à se ressaisir et à se comprendre. Comme nous l’avons toujours dit, nous n’avons pas le choix. Il n’y a pas deux alternatives à la crise : on s’entende ou on s’entende. Nous sommes obligés de nous entendre pour faire face au développement de notre terroir.

Enfin, par rapport au projet, nous demandons aux uns et aux autres de suivre les travaux.  Nous allons essayer de mobiliser les ressources. Et aller progressivement vers la réalisation de ce chantier qui peut prendre un peu plus de temps.

Propos recueillis par Issa ONGOIBA

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