Institut National de Protection Sociale : Plusieurs milliards de nos francs injectés dans les prestations des maliens exerçant à l’étranger

Photo de la cérémonie
-Crédit Photo Maliweb –

Les administrateurs de l’Institut National de Prévoyance Sociale au Mali, se sont rencontrés en session ordinaire, au siège de la structure, le Jeudi 10 Octobre 2019. Les travaux étaient présidés par Yacouba Katilé, président de la centrale syndicale UNTM (Union Nationale des Travailleurs du Mali).

Selon le président Yacouba Katilé, l’exercice 2018 a été marqué par activités majeures programmées et réalisées en étroite lien avec le Plan stratégique 2014-2023. Il a cité la finalisation de l’étude actuelle des régimes de sécurité sociale gérée par l’INPS ; l’augmentation des pensions et rentes de 15% ; la poursuite de la déconcentration des activités avec l’ouverture des agences dans 20 localités, dont 12 à Bamako et 8 dans les régions ; la réorganisation des structures sanitaires de l’INPS en l’adaptant au contexte de l’AMO.

De ces travaux, on retient que sur le plan des finances, les recettes de cotisations et les encaissements de l’INPS en 2018, se sont élevés à 155 195 294 143 FCFA sur une prévision de 163 099 720 000FCFA ; soit un taux de réalisation de 95%.

Au compte des prestations servies, les dépenses sont de 76 072 070 308 dont 56 618 116 548 FCFA de pension de retraite ; contre 67 527 234 449 FCFA. Comparativement à 2017, cela  donne une augmentation de 12,65%.

Au titre des conventions internationales de sécurité sociale et des accords de paiement signés par le Mali, les prestations payées au Mali s’élèvent à plus de 11 milliards de FCFA aux retraités maliens, qui ont exercé hors du pays.

Sur la même période, l’INPS a versé pour le compte de ses assurés résidents à l’étranger, un montant de 477 650 990 FCFA, a signalé M. Katilé.

Au titre de l’Assurance Maladie Volontaire, précise-t-il, sur une prévision de 1 018 623 529 F CFA, l’INPS a encaissé 764 444 219 F CFA ; soit un taux de réalisation de 75 %.

Enfin, Yacouba Katilé a tiré la sonnette d’alarme en ce qui concerne le déficit de certains régimes, le non-respect des normes de gestion CIPRES et l’explosion de certaines charges d’exploitation.

Seybou KEITA

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