Mali : Un Front du refus face à l’Accord d’Alger

Le Front du Refus de l’accord d’Alger (FRA)  et l’Association Songhoy Chaawara Batoo ont organisé, le samedi 13 mars, un meeting au mémorial Modibo Keita. Objectif, démontrer les failles qui dénotent l’inapplicabilité de l’accord d’Alger ; et engager un front commun et citoyen contre l’application de l’accord pour la paix issu du processus d’Alger. La cérémonie était présidée par le président de la communauté Chaawara Batoo, Almady Cissé et Ibrahima Kébé, coordinateur de Front.

Selon le coordinateur de Songhoy Chaawara Batoo, Almady Cissé, cet accord est illégal et illégitime. Il n’ouvre la voie qu’à l’insécurité et la partition du Mali.

Aujourd’hui dans le nord et au centre du Mali des communautés qui y vivaient en parfaite symbiose s’entretuent ; la méfiance est partout et la cohésion sociale est en lambeau, déplore monsieur Cissé.

Il a dénoncé l’engagement des autorités de la transition à appliquer intégralement l’accord d’Alger, sans au préalable avoir le consentement du peuple malien.

Pour le coordinateur de Songhoy Chaawara Batoo, ce meeting citoyen contre l’application de l’accord d’Alger entre dans le cadre du lancement des activités citoyennes de mobilisation pour dire non à l’application de l’accord d’Alger pour un Mali uni et indivisible.

De son côté, le coordinateur du FRA, Ibrahima Kébé précise que cet accord, renvoie à plus de violences et d’insécurité.

Depuis la signature de cet accord, il y a eu 5 000 morts, plus de 400 villages détruits, des milliers de déplacés et de réfugiés, a-t-il détaillé.

M Camara

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