Radicalisme et l’extrémisme violent : Deux concepts au cœur d’un atelier regroupant des journalistes

Une quarantaine d’hommes de médias s’est familiarisée avec le concept de la radicalisation et de l’extrémisme violent. C’était à la faveur d’une rencontre, ténue le lundi 18 novembre 2019, à  la maison du Partenariat Angers Bamako, sous l’égide d’Ahmed Sékou Diallo, Directeur exécutif de l’Association de Formation et Appui au Développement (AFAD).

A l’ouverture des travaux, Ahmed Diallo  a rappelé l’objectif de la journée. Il repose essentiellement sur le renforcement des capacités des hommes de médias, afin qu’ils puissent mieux contribuer à la prévention et à la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.

A l’occasion, les hommes de médias ont échangé sur les questions liées au terrorisme sous toutes ses formes.  Les intérêts des confrères ont porté sur le contenu et les portées de la radicalisation et l’extrémisme violent.

Dans ses éclaircissements, le directeur exécutif de l’AFAD a donné des explications claires et pertinentes sur les deux phénomènes, intimement liés.

À ses dires,  la radicalisation se définit comme étant la phase de digestion interne de la frustration et du mécontentement ; et le résultat est la réalisation d’acte violent.

Aussi, Monsieur Diallo a largement expliqué les concepts du terrorisme et du djihadisme. Si le premier se définit comme l’usage indiscriminé de la terreur,  notamment la violence meurtrière ; le second est une doctrine contemporaine au sein de l’islamisme, prônant l’utilisation de la violence pour la réalisation des objectifs islamistes.

Le mot « djihadisme » vient du mot Araba « Ja-ha-da », qui signifie faire un effort,  a déclaré M. Ahmed Diallo.

Parlant des causes de la radicalisation et l’extrémisme violent,  il estime qu’elles sont multiples et diverses. Il a cité les causes sociales, économiques et politiques.

À la fin de la cérémonie, le directeur exécutif de l’AFAD s’est réjoui de voir utiliser plus d’une quarantaine de journalistes renforcés sur le phénomène de la radicalisation et l’extrémisme violent. Ceux-ci vont constituer un vivier pour contribuer efficacement à l’animation des cadres d’échanges sur le phénomène.

YAH ZANFING DOUMBIA

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