Santé : Cas de dengue à Bamako et environs, l’état d’alerte enclenché

Dans le cadre de la surveillance épidémiologique, le ministère de la Santé et des affaires Sociales, informe l’opinion nationale et internationale de la notification, le jeudi 31 octobre 2019, de cas de dengue en Commune V du
district de Bamako et dans le district sanitaire de Kalabancoro.

L’information a été donnée le mardi 5 novembre 2019, lors d’une conférence de presse, animée par le Dr Mama Koumaré, secrétaire général dudit ministre.

Selon le Dr Koumaré, la dengue est une maladie virale causée par un virus appartenant à la famille des « Fluviadae ». Il précise  4 virus responsables de la dengue, qui sont tous étroitement apparentés. Il s’agit du virus de la dengue DEN 1, 2, 3 et 4.

Parlant de la transmission de la dengue, le conférencier rappelle que la maladie se transmet par la piqûre de moustiques, principalement le moustique de type Aedes (aegypti et albopiticus). La dengue est une maladie mortelle de par la négligence du traitement, a-t-il précisé. Cependant, il rassure que face à cette situation, un dispositif robuste de riposte a été  mis en place. A la date du 5 novembre 2019, 14 cas suspects ont été notifiés. Ces cas sont repartis comme suit : 11 à Yirimadio, 2 à Niamana, 1 à  Banankabougou.
Parmi ces cas suspects, explique-t-il, 6 ont été testés positifs au niveau du laboratoire du Centre Universitaire de Recherche Clinique (UCRC) et au Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM) de Bamako. Il avance que sur les six 6 cas positifs, 3 sont de Yirimadio ; ils sont âgés de 3, 16, et 20 ans. Deux sont de Niamana, ils sont âgés de 2 et 13 ans et le seul cas de Banankabougou est âgé de 49 ans. Tous les cas ont été  pris en charge et se portent bien.
Par ailleurs, des actions suivantes sont en cours. Il s’agit de l’investigation et la prise en charge des cas ; la pulvérisation intra et extra domiciliaire dans les localités concernées ; l’activation des comités de gestion des épidémies et catastrophes à tous les niveaux du système de santé ; le renforcement de la surveillance épidémiologique sur toute l’étendue du territoire national ; le renforcement des capacités du personnel et des stocks des intrants. Enfin, l’information et la sensibilisation des populations sur des mesures de prévention de la maladie.

Source : Délibéré

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