L’attaque a visé un convoi dans le centre du pays, près de la frontière avec la Mauritanie, une région où des groupes terroristes sont actifs.
Un porte-parole de l’armée a déclaré que huit survivants avaient été retrouvés après l’attaque samedi, à une centaine de kilomètres de la frontière avec la Mauritanie.
Une douzaine de véhicules se trouvaient dans le convoi qui a été ciblé près de la petite ville de Diabaly dans la région de Ségou.
Aucun groupe n’a encore revendiqué l’attaque. C’est la plus grande perte pour l’armée malienne depuis novembre dernier, lorsque plus de 50 soldats avaient été tués lors d’un raid.
Cette attaque intervient à un moment délicat où les acteurs internationaux divergent sur la trajectoire de progrès ou de dégradation observée au Mali, où la question du maintien ou non de la mission de l’Onu (Minusma) est sur la table et où celle de la poursuite ou non de l’engagement américain au Sahel reste en suspens.
Dans un communiqué, le ministère de la Défense annonce par ailleurs que trois soldats manquent toujours à l’appel. « Les évaluations se poursuivent sur zone » et ils sont recherchés activement assurent les autorités. L’armée a mobilisé les moyens nécessaires pour y parvenir, explique une source malienne. A noter que deux gardiens de la paix ont été tués samedi dans une embus-cade dans le nord.
Rassemblé par la Rédaction