La cérémonie de remise de la carte de presse biométrique s’est déroulée dans la salle de conférence du département de la communication, le mardi 6 Février 2024. C’était sous le leadership d’Alhamdou Ag ILYENE, Ministre de la communication et de l’économie Numérique en présence de son chef de cabinet, du président de la commission de carte de presse et de Hassane Baba Diombélé Directeur général de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM).
Dans sa prise de parole, le Ministre en charge de la communication a fait entendre que le journalisme est contextuel qui s’exerce dans chaque pays et milieu en fonction du contexte. Avant de dire que le journaliste est un être qui n’est pas en dehors de la société, dans laquelle, il évolue. « L’histoire a fait que nous sommes dans les circonstances exceptionnelles face auxquelles, nous voulons aussi des journalistes exceptionnels qui disent la vérité et construisent la paix, la cohésion et la concorde sociale », a précisé Alhamdou Ag ILYENE.
À l’entendre, cette carte a été instituée pour faire la distinction entre les journalistes, car des gens viennent par effraction dans ce métier. Selon lui, on ne peut pas permettre l’accès à certains informations ou services à tout le monde. C’est pour cela que cette carte est attribuée aux méritants.
« Vous avez fait un véritable parcours de combattant, la commission nationale de la carte de presse a été très méticuleuse. Je la félicite pour la qualité de son travail. Vous êtes juste 5 journalistes à recevoir le document », a déclaré le ministre AG ILYENE.
À rappeler que la commission avait reçu au total 120 dossiers sur lesquels 75 ont été validés par le ministère de l’enseignement supérieur pour l’authenticité des diplômes. Après ce processus, seulement 5 postulants sur 75 ont répondu aux critères recommandés par la commission (les pièces demandées étaient au complet).
Le porte-parole des bénéficiaires de ce document indispensable à l’exercice du métier de journalisme, Abdoulaye GUINDO du journal procès-verbal, n’a pas caché sa gaieté dès la réception de sa carte. Il a invité ses confrères qui n’en ont pas à remplir toutes les formalités avant de postuler.
Enfin, les récipiendaires (dont votre humble serviteur, Nouhoum Konaré) sont désormais libres sur toute l’étendue du territoire national d’aller chercher les informations dans toutes les structures.
NOUHOUM KONARÉ