L’année 2021 aura été une année de tous les débrayages en milieu scolaire, et pour cause, la non application de l’article 39 du statut du personnel enseignant par le gouvernement est passée par là.
Ces mêmes mouvements de grève vont t-ils recommencer cette année ? En tout état de cause, le mardi 4 janvier 2022, les enseignants ont déposé la craie pour observer un arrêt de travail allant du 4 au 11 janvier 2022, cela, sur toute l’étendue du territoire national.
L’éducation préscolaire, l’enseignement fondamental et celui secondaire sont les ordres d’enseignement concernés par cette grève.
Dans une note qui date du 29 décembre 2021, les syndicats signataires du 15 octobre 2016, avaient participé à une conciliation au département de tutelle. Malheureusement, les négociations n’ont pas porté fruits, elles ont échoué entre les deux parties, faute de compromis.
Au cours des discussions, le gouvernement a était dans les dispositions de maintenir des primes et indemnités et que celles-ci seraient revues à la hausse.
Quant aux syndicalistes, ils ont purement et simplement rejeté cette proposition et sont restés campés sur leur position, celle de l’élaboration d’une nouvelle grille pour le personnel enseignant s’inscrivant dans l’application de l’article 39.
Les syndicalistes disent être disponibles à discuter autour des modalités de l’application de ladite grille et non des primes et indemnités.
A rappeler que dans la lettre No: 24, les syndicats de l’éducation ont demandé à leurs collègues qui dispensent des cours et assurent d’autres tâches administratives au niveau des établissements privés, de les suspendre pour la bonne réussite de la grève qui a débuté le mardi 4 Janvier et qui prendra fin le 11 janvier 2022 s’il n’y a pas d’accord.
Les responsables syndicaux ont affirmé que le dénouement heureux de leur revendication dépend de l’arrêt total des cours dans tous les établissements privés pendant les périodes de grève par leurs militants.
Pourtant, au cours des Assises Nationales de la Refondation, il a été question de la valorisation de la fonction enseignante.
Nouhoum KONARE
