KATI : Pour se venger de son ancien employeur, il incendie l’école et chipe 3 millions CFA
On se souvient de l’incendie des locaux du lycée privé L Primo de Kati, dans la nuit du 27 au 28 Février 2022. L’auteur de l’incendie volontaire était entré par effraction dans le bureau du proviseur pour commettre des vols avant d’y mettre le feu.
Après une plainte déposée par le proviseur dudit établissement au commissariat de police du 1er arrondissement de KATI, une enquête a aussitôt été ouverte sous la houlette du commissaire divisionnaire Sory I SANGARÉ. Ainsi, une équipe de la Brigade de Recherche fut dépêchée sur les lieux.
Les premiers éléments de l’enquête ont démontré qu’après avoir défoncé la fenêtre du bureau du proviseur, il s’y est introduit et volé dans le tiroir, la somme de 3 millions 180.000 FCFA avant de mettre le feu.
Plusieurs objets précieux de la direction de l’école ont été ainsi réduits en cendre. Il s’agit notamment des documents, des dossiers des élèves et de plusieurs matériels informatiques.
Après son forfait, le malfrat décampa en prenant la direction de la région de Ségou, où il trouva refuge dans un village situé à une quarantaine de kilomètres du cercle de TOMINIAN.
Par des techniques propres à elle, une équipe de la Brigade de Recherche conduite par l’Adjudant-Chef Abib DIAKITE est parvenue à faire revenir le malfrat sur ses pas à Kati Toubana, son domicile. C’est là qu’il a été interpellé tôt le matin du 1er mars 2022.
Au cours de son interrogatoire, l’intéressé a sans ambages, reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Il se trouvait qu’il avait en sa possession une moto toute neuve dont la valeur s’élève à cinq cent mille francs (500.000 FCFA) payé le jour même de son forfait , soit le lundi 28 février 2022.
Interrogé sur la provenance de l’engin, S.Coulibaly est passé à l’aveu. Une fouille corporelle a permis aux enquêteurs de trouver dans sa poche, une somme de Cent Mille Francs (100.000 FCFA).
Interrogé sur les causes des faits, il dit avoir commis l’acte pour se venger du promoteur de l’établissement qui, d’après lui, l’a illégalement licencié après l’avoir employé pendant 6 ans.
Comme la loi est clair là-dessus, » Nul n’a le droit de se rendre justice » S. Coulibaly, aurait dû saisir l’inspection de travail après son licenciement.
Aux dernières nouvelles, Seydou a été placé sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal de grande instance de Kati pour vol et incendie volontaire.
Nouhoum Konaré