Le bureau Mali de l’organisation internationale Save the Children a organisé, du 19 au 20 novembre 2024, un atelier d’élaboration de la note conceptuelle sur la problématique du mariage d’enfants. Plus d’une vingtaine de personnes issues de diverses organisations y ont pris part. Lire notre reportage.
L’ouverture des travaux de cette rencontre était présidée par la conseillère chargée du genre à Save the Children, Mme Diori Joséphine, qui avait à ses côtés certains de ses collaborateurs. Dans son discours, elle a souligné la sensibilité du mariage d’enfants et son ampleur. Précisant que ce phénomène constitue une violation grave des droits infantiles, une restriction à l’éducation et à l’épanouissement ainsi que le bien-être des enfants notamment les filles.
« Save the Children œuvre pour faire progresser l’égalité des sexes, soutenir les filles et leur autonomisation et mettre fin à toutes les formes de discrimination fondée sur le genre y compris le mariage d’enfants », a déclaré Mme Diori Joséphine conseillère chargée du genre à Save the Children. Poursuivant que le mariage d’enfants est une mauvaise chose à combattre d’où l’élaboration de la note conceptuelle sur ce fléau.
À souligner que les deux jours ont été marqués par des activités pleines d’enseignements. À savoir : l’aperçu général sur le contexte du mariage d’enfants et la vision de Save the Children en la matière et le partage des résultats de la recherche réalisée sur le sujet à Baya et à Safo dans le cadre des activités de la subvention CEFMU. Les travaux en groupe ont contribué significativement à l’élaboration de la note conceptuelle. Cet atelier a été l’occasion pour les participants de faire un diagnostic sans complaisance de ce phénomène et de chercher des solutions idoines pour le combattre.
Nouhoum Konaré