La violence en milieu scolaire et universitaire devient de plus en plus récurrente. Ce, en raison des actes ignobles et vandales qui s’y déroulent et dont des étudiants seraient eux-mêmes des acteurs. A s’y méprendre, certains d’entre eux auraient quasiment transformé le campus universitaire en espace de vol, de prostitution, du commerce et de consommation d’alcool, de drogue et quoi d’autres… Aujourd’hui, le milieu scolaire et universitaire a tendance à s’identifier à des sites d’orpaillages artisanaux où le désordre et le crime de tout genre sont les maîtres mots.
L’une des parfaites illustrations est la scène qui s’est déroulée à la colline de Badalabougou, précisément dans l’enceinte de la Faculté des Sciences Techniques (FAST) où, suite à une violence, banale, ce lundi 29 novembre 2021, vers 13heures, deux étudiants ont été interpellés par le commissariat de police du 4ème arrondissement. Lesdits étudiants étaient en possession d’armes à feu et blanches ou moment de leur interpellation.
Aux dires des témoins, le pire a été évité grâce à la promptitude des éléments d’Ibrahima Kébé, commissaire en charge du 4ème arrondissement du district de Bamako.
Aux dernières nouvelles, le calme est revenu au campus universitaire de Badalabougou.
Les deux étudiants mis en cause répondent aux noms de Moïse Ouanama Kassogué et Abdramane MAÏGA, tous deux la Licence 1 à la Faculté des Sciences Techniques (FAST). Suite à une fouille dans leur résidence, un Pistolet Automatique de fabrication artisanale, des machettes, des couteaux et des matraques ont été saisis. Les enquêtes sont en cours par la police afin de traquer d’éventuels complices.
Les deux bandits mis à la disposition du procureur de la république près le tribunal de grande instance de la commune V, cogitent sur leur sort qui n’est autre que la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako.
Il est donc du devoir des autorités de mettre fin à la recrudescence des violences en milieu scolaire et universitaire qui n’honore guère notre système éducatif.
Les étudiants sont censés adopter de bon comportement à l’école car ce sont les futurs dirigeants du pays.
Nouhoum Konaré