Cherté de la vie : LA POPULATION SOUFFRE LE MARTYR

Les prix des denrées de première nécessité ne cessent de grimper sur le marché. Ce devant l’impudes populations. L’inaction ou les timides interférences des responsables en charge du secteur est encore d’assurer les consommateurs. Lesquels n’arrêtent pas de lancer des cris de désemparement en vue d’une réglementation urgente plus vigoureuse des prix sur le marché.
Le prix des denrées de première nécessité ne reflète pas le pouvoir d’achat du malien moyen dont les revenus ne peuvent pas couvrir les besoins élémentaires. Aujourd’hui, les populations ont de la peine à se nourrir du fait de la hausse du prix des produits sur le marché.
A titre d’exemple, le chef de famille qui déboursait 2 000 F CFA pour le prix des condiments dépense maintenant 3 000 F CFA voire 3 500 F CFA. Alors que les revenus de la plupart des maliens sont faibles vu la conjoncture que traverse actuellement le pays. D’après nos informations, sur le plan mondial, le prix du carburant a connu une baisse considérable. A preuve, dans les autres pays de la sous-région comme le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie, les prix des hydrocarbures sont moins chers par rapport au Mali. Le prix de l’essence ne dépasse pas les 700 à 730 F CFA le litre dans ces pays.
En effet, il urge que le gouvernement fasse des exonérations sur les hydrocarbures et autres produits de première nécessité en vue de soulager les populations.
S’agissant du prix des produits les plus nécessiteux, ils restent jusqu’à présent grimpés même s’ils connaissent une légère baisse ces derniers temps. Au cours de nos enquêtes, sur le terrain des consommateurs n’ont pas manqué de déplorer la hausse vertigineuse du prix des certaines denrées qui sont produits dans notre pays. Le prix du sac de 50 kg de riz est passé de 17 500 F CFA à 25 000 F CFA cela depuis belle lurette. L’huile est passée de 1200 FCFA à 1600FCFA le litre ; celui du sucre a connu une haute importante. Il est passé de 500FCFA à 825 FCFA. Celui de la viande est passé de 2200 FCFA à 3000 FCFA avec os et 3500 FCFA sans os ; le prix du kilo du lait est passé de 2000 FCF à 3250 FCFA ; le sorgho est vendu au marché à 20.000 FCFA de 50kg et le mil vendu à 25.000 FCFA, le kilogramme ; le prix du haricot a connu une hausse considérable, il a quitté 400 FCFA à 900 FCFA le kilogramme. La farine aussi a connu le même sort, son prix aussi a grimpé, il est vendu à 600 FCFA .au lieu de 400 FCFA le kilogramme, prix initial.
Aujourd’hui, la question qui taraude l’esprit des maliens est que comment les prix des produits locaux connaissent une hausse au même titre que ceux importés ? Face à cette situation, nous constatons l’inaction du gouvernement à travers le département en charge du commerce qui n’est pas en train de prendre des mesures rigoureuses pour maîtriser les prix sur le marché au bénéfice des citoyens.
Faute d’argent ou manque de volonté politique ? Pourtant la semaine dernière, les autorités de la transition ont procédé à la nomination des 26 autres membres du Conseil National de la Transition (CNT). Toute chose qui n’est pas de l’avis de beaucoup de maliens, une priorité quand on sait les populations traversent une crise économique sans précédent.
Les salaires et les frais d’entretien annuels de ces nouveaux membres pourraient servir à faire plutôt des exonérations sur certaines denrées de première nécessité afin de réduire la souffrance des populations.
Nouhoum Konaré

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