Lutte contre la corruption et l’Enrichissement illicite : L’OCLEI invite les journalistes à s’y impliquer davantage

La corruption et l’Enrichissement illicite constituent le frein au développement d’un pays. Au Mali, les phénomènes affectent presque tous les secteurs d’activité malgré les efforts des institutions chargées à y mettre fin.

C’est pourquoi, les responsables de L’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) ont organisé le jeudi 7 Juillet 2022, une journée d’échange avec des hommes de média pour les édifier sur certains aspects des deux phénomènes intimement liés.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 11 juillet, « Journée africaine de lutte contre la corruption ».  L’objectif est de sensibiliser et d’échanger avec des journalistes sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite quand on sait que ces phénomènes sont d’un effet dévastateur sur nos maigres économies et ressources.

Dans son discours d’ouverture de la journée, Dr Moumouni Guindo, Président de l’OCLEI a révélé qu’entre 2005 et 2019 notre pays a connu une perte irrégulière financière de près de 1 266 milliards de nos francs.

Le présidium à l’ouverture des travaux
– Photo baobabpresse –

Aux dires du président de l’OCLEI, les journalistes sont aussi des acteurs clés de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Il a salué des efforts combien louables de la presse à faire de la lutte contre la corruption et l’Enrichissement illicite son cheval de bataille.

« l’alerte et le suivi assidu de la presse ont contraint les autorités à faire des réformes institutionnelles et législatives majeures afin de renforcer les dispositifs anti – corruption de notre pays » a-t-il poursuivi.

Dr Moumouni Guindo, a, dans son discours déploré le fait qu’au Mali l’apport des journalistes dans la lutte contre la corruption est jugé plutôt en deçà des attentes par de nombreux observateurs.

D’après le Président Guindo, cette insuffisance s’explique particulièrement par non seulement la faiblesse de la collaboration entre les médias et les structures en charge de lutte contre la corruption mais aussi par le déficit de formation des hommes et femmes de médias sur les concepts de la corruption et l’enrichissement illicite.

Djibril Kane membre de l’OCLEI, un des deux conférenciers du jour

Le président Guindo a saisi cette occasion pour inviter les journalistes à s’impliquer davantage dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite pour appuyer l’OCLEI afin d’endiguer le fléau qui gangrène nos services publics.

Au sortir de cette journée, les journalistes se sont dit satisfaits de la qualité des exposés des acteurs sur les différentes thématiques. Ils se disent prêts à accompagner l’OCLEI dans sa mission.

Nouhoum Konaré

 

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