D’après nos sources, le 20 mai 2025, un sexagénaire, Directeur d’une école communautaire à « Kama nèguèla » situé dans la commune rurale de Tiakadougou Dialakôrô, cercle de Kati, a sexuellement abusé d’une élève de 11 ans.
Que s’est-il passé exactement ?
Selon le site Wikipedia, la pédophilie est un trouble paraphilique caractérisé par l’attirance sexuelle ou des sentiments amoureux persistants d’un adulte ou d’un adolescent. Aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne, cette pratique est récurrente dans les établissements scolaires en Afrique et ailleurs dans le monde.
Ainsi, ce 20 mai 2025, restera à jamais gravé dans la mémoire des populations de Kama nèguèla, Elles étaient moralement abattues après avoir appris le viol sur FC, une écolière de la 4ème année du fondamental. MD, auteur de ce fait déplorable est le mari de deux femmes et le père de plusieurs enfants.
Directeur d’école et doyen des enseignants du chef-lieu de la commune, il y a plus d’une vingtaine d’années, son arrivé, comme à l’accoutumée, fut bien accueillie. Notamment par le chef du village et le président du comité de gestion scolaire. Rapidement, une famille a été chargée de l’offrir les trois repas quotidiens. Cela se fait lorsque l’enseignant n’est en compagnie de son épouse.
MD avait laissé ses deux femmes dans son village natal, auxquelles, il rendait visite pendant les week-ends. Son bureau et son logement un peu éloignés des autres habitations, son tuteur a eu la gentillesse de mettre une de ses filles à son service exclusif. Élève de la 4ème année fondamentale, chaque jour, elle lui apporte à manger. Dans le but de réussir son forfait, le Directeur de l’école communautaire de Kama nèguèla achète de temps à autre des chips, bonbons et biscuits pour la petite fille. À défaut, il lui offrait souvent des pièces de monnaie.
Comme d’habitude, en apportant le repas, FC tape à la porte lui demandant l’autorisation d’y entrer. Mais ce jour, elle fut surprise de voir, MD (son directeur) allongé à poil sur le lit qui l’a tirée par le bras en vue de la contraindre de se coucher à son côté. La mineure ayant refusé d’obtempérer, il a menacé de la tuer si elle tente de crier.
Des minutes plus tard, sa mère a entrepris de la chercher partout dans le village. S’arrêtant devant la porte du logement de MD, elle lui demanda s’il aurait des nouvelles de sa fille. Le vagabond sexuel tout transpirant, sortit sa tête pour répondre en ces termes : « je ne l’ai pas vue depuis qu’elle m’a apporté à manger ». La bonne dame inquiète voulant rebrousser chemin, aperçut soudainement sa fille sortir de la chambre du directeur de l’école de Kama nèguèla. Une partie de son corps faisait couler du sang. Elle cria à tue-tête avant d’interpeller son mari. D’abord transportée à la gendarmerie, la victime a été ensuite évacuée au dispensaire pour y recevoir des soins.
À noter que la sous-préfecture de Kourouba s’est aussi directement impliquée dans la prise en charge de cette affaire du viol et de pédophilie. L’attention des populations focalisée sur la victime qui était dans un état pitoyable, l’auteur du crime en a profité pour prendre la tangente. Mais bien que dissimulé dans son village natal, il y a été cueilli par les éléments de la Brigade de gendarmerie de Ouéléssebougou. Aux dernières nouvelles, MD cogite sur sort à la maison d’arrêt et de correction de Seguèsona pour viol et attouchement sexuel sur mineure.
Enfin, le Mali ne dérogeant à cette règle et l’histoire racontée dans les colonnes de votre journal préféré de faits divers, nous interpelle à propos d’éventuelles conséquences résultant de ce phénomène sur l’avenir de la scolarisation de la petite fille, future mère de famille.
À suivre..
Par Nouhoum Konaré
