L’installation anarchique des stations d’essence fait, sans conteste, partie des pratiques que l’état doit interdire. À Bamako, elles se créent à longueur de journée au vu et au su des autorités qui n’agiraient comme cela se devait. Lire notre format de ce vendredi 27 juin 2025.
Dans la plupart des cas, elles sont contiguës aux habitations, situées aux bords des routes principales voire collées aux édifices publics. Il semble que des chefs de famille ignorant souvent les dangers courus en permanence, restent silencieux face à cette situation. Cependant, il ressort d’une enquête effectuée par notre rédaction que certains parmi eux percevraient des miettes de la part des promoteurs de ces points de vente d’hydrocarbure.
Or, l’histoire nous enseigne que des familles entières ont été calcinées à cause des incendies en lien avec la proximité d’une station. Pourtant, l’arrêté interministériel n°15-60 du 19 mai 1990 relatif aux règles d’implantation, d’aménagement et d’exploitation des points de vente fixes de carburants dans notre pays est très explicite. Il précise que ceux-ci doivent se trouver à 25 mètres d’une maison et d’une route principale.
Malheureusement à Bamako, le constat est très amer dans la mesure où les points de vente des combustibles utilisés par nos engins sortent des terres comme des champignons. Idem, pour les vendeurs en détail. C’est lieu d’attirer l’attention des autorités sur le danger de ce phénomène dans notre pays. Car si rien n’est fait, le pire est à craindre. Puisse Dieu nous en préserver !
À suivre
Nouhoum Konaré