De conception chinoise, le Pistolet Automatique « Norinco » est de moins en moins apprécié par les policiers maliens. Motif, cette arme s’apparente plutôt à un danger de mort pour celui qui le porte. Les différents incidents incriminant ce pistolet, dont le dernier mortel, ont été suffisants pour convaincre les policiers sur la dangerosité avérée de cette arme.
Le dimanche 18 octobre 2020, un élément des FORSAT, a été accidentellement tué par sa propre arme. Cette arme s’appelle « Norinco ». C’est un pistolet automatique de fabrication chinoise.
Bien avant ce dramatique incident, « Norinco » a été cité dans plusieurs incidents majeurs au sein de la police nationale. Et plusieurs éléments de la police se plaignent de cette arme qu’ils ont découverte en 2016, à la faveur du sommet Afrique-France. A l’occasion, cette arme leur avait été attribuée pour assurer la sécurité des officiels.
De 2016 à aujourd’hui, le PA Norinco ne cesse de faire des victimes. Une source policière, qui garde l’anonymat dit : «cette arme n’est pas à son premier incident. Un élément de la brigade Anti criminelle (BAC) a déjà été victime d’un premier incident avec cette arme à l’école nationale de police. Son arme « Norinco » s’était déclenchée au champ d’entrainement et avait blessé un élément de la FORSAT ».
A en croire la même source, le fils d’un haut gradé de la police nationale aurait été blessé par la même arme « Norinco ». Il aurait été évacué sur le Maroc.
Une source proche d’un autre policier nous a également confié que l’arme de son petit frère s’est accidentellement déclenchée dans la cour familiale. Fort heureusement, personne n’a été touché.
Il est temps que les autorités policières revoient leur position face à ce « Norinco ». Et de prendre les dispositions utiles pour davantage sécuriser nos policiers dans l’exercice de leur fonction.
Moriba Camara (Deltanews)
