Situation sécuritaire au centre du Mali : Ginna Dogon salue Da nan Ambassagou

Illustration
– Ancienne photo d’une conférence de presse de Ginna Dogon –

Dans la matinée du samedi 19 Octobre 2019, la maison de presse a servi de cadre  à un échange entre Ginna Dogon et la presse. La rencontre avait à son menu deux points essentiels. Il s’agit pour Ginna Dogon de faire le point des tueries au pays dogon, d’une part. D’autre part,  parler des vols d’animaux qui dépassent tout entendement.

Dans son intervention, Mamadou Togo, président de Ginna Dogon, dira que le centre du Mali est confronté à une nouvelle forme du terrorisme qui se traduit par le fait qu’au-delà des assassinats, les terroristes visent aussi l’extermination des populations, notamment en les affamant.

Autre phénomène évoque par le président Togo est celui qu’il qualifie de crime de guerre. Il s’agit de la démolition des patrimoines culturels, tels que  le Togouna, les lieux de cultes et les greniers symboliques, appelés greniers mâles et femelles.

Au regard de tous ceux qui se passent au pays dogon, Mamadou Togo a interpellé les autorités en ces termes : « Au XXIe siècle, l’opinion publique va t-elle tolérer un tel acte ? ».

Dans le même ordre d’idée, il a ajouté que le rôle de Danan Ambassagou est salutaire ; car il agit en légitime défense contre les djihadistes qui s’attaquent au citoyen lambda.

S’agissant du point concernant les vols de bétails, le président a signalé que les vols d’animaux sont érigés en « système économique criminel ». Ce système économique est mis en place par les assaillants et certains responsables politique véreux, précise-t-il.

Face à cela, Ginna dogon appelle une fois de plus l’Etat à faire face à ses responsabilités.

En conclusion, Mamadou Togo dira que Ginna dogon est entrain de réunir des éléments afin de conduire les voleurs de bétails et leurs complices devant la justice. Aussi a-t-il clos sa parole en disant que Ginna dogon reste engager pour le dialogue, le retour de la paix et la cohésion sociale au pays dogon.

Oumar ONGOIBA

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