Le Directeur Général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence du Mali, au nom du ministre de l’Industrie a, présidé, le lundi 13 janvier 2020, un atelier de formation visant à renforcer les capacités des cadres de sa structure. La cérémonie d’ouverture dudit atelier s’est déroulée dans la salle de conférence de la Direction Générale du Commerce et de la Concurrence.
Cet atelier a été rendu possible grâce à l’Unité de Mise en Œuvre du Cadre Intégré pour le Commerce (UMOCI). Son objectif est de renforcer les capacités des enquêteurs économiques et d’harmoniser leurs interventions en matière de conduite des opérations de contrôle économique, de lutte contre les pratiques commerciales frauduleuses et de concurrence déloyale.
Le Directeur Général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, Boukadary Doumbia, a fait entendre que la protection du consommateur contre les pratiques commerciales frauduleuses, la lutte contre la fraude dans le cadre des transactions commerciales et la concurrence déloyale, figurent au rang des attributions spécifiques de la Direction Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence.
Il a rappelé que les structures de contrôle économique de la DGCC, au cours de l’année 2019, ont dressé environ mille deux cent procès-verbaux de constats d’infractions économiques, assortis d’amendes transactionnelles, entièrement reversés au Trésor Public.
Le Directeur Général de la DGCC a aussi souligné qu’un meilleur accomplissement de cette mission contribue à assainir et à réguler le marché ; à asseoir une saine concurrence entre les opérateurs économiques ; à mieux lutter contre la fraude et la concurrence déloyale dans le cadre des transactions commerciales et à protéger le consommateur.
»Cette mission, très sensible, aboutit le plus souvent à une sanction pécuniaire ou pénale à l’encontre de tout contrevenant aux dispositions législatives et réglementaires en matière de commerce », a t-il ajouté.
Monsieur Boukadary Doumbia, a invité ses collaborateurs à fournir plus d’efforts, afin de maîtriser les procédures et les textes qui encadrent cette attribution. Car précise-t-il, tout dérapage ou manquement dans l’exercice de cette mission est lourd de conséquence pour l’agent.
Le patron de la DGCCC a invité les agents assermentés du contrôle économique à se considérer non pas comme des proies dans cette lutte mais plutôt comme des acteurs à part entière de ce combat contre la corruption. Au finish, il a appelé les agents à plus de rigueur et de vigilance dans le traitement des dossiers relatifs aux missions d’investigation économique.
Sira DANIOKO
