Une délégation ivoirienne de 32 membres a rencontré le Haut Conseil Islamique chez le président Cheick Ousmane Madani HAIDARA.
Selon Thierno Hadi THIAM chargé de la communication du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM), les 32 membres de la délégation ivoirienne venus au haut conseil Islamique n’ont pas parlé des « 49 militaires » ivoiriens incarcérés mais plutôt de malentendus entre les deux Etats. Ils n’ont pas dit aussi de ramener les 49 militaires avec eux en Côte d’Ivoire mais de comprendre ce qui s’est passé.
Toujours selon THIAM…
« Le Mali a demandé à la Côte d’Ivoire de présenter ses REGRETS et non ses PARDONS ».
La différence est de taille, selon lui.
Nous avons essayé de comprendre les deux expressions. Voilà ce que nous avons trouvé : « On présente l’expression d’un REGRET profond et sincère pour avoir causé à autrui de grandes souffrances. C’est de ce genre d’excuses – celui qui vise à faire PARDONNER un mal et un préjudice graves – dont il est question ici.
Toutefois, les mécanismes judiciaires découragent souvent les personnes responsables d’une faute de s’en excuser auprès de leurs victimes parce qu’elles craignent que l’expression de leurs REGRETS soit interprétée comme un aveu de culpabilité ou de responsabilité.
En clair, On présente ses « EXCUSES, REGRETS » pour se faire « PARDONNER »
Les 32 membres de la délégation ivoirienne ont été édifiés et ils repartent avec la position du départ du gouvernement malien c’est-à-dire que le gouvernement ivoirien présente ses REGRETS, pour avoir envoyé sans autorisation ses « militaires » avec armes et bagages dans un état en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et les complots en vue de le déstabiliser.
Bamananden Journal Kojugu kelebaa #JKK#
