Gouba Nioro du Sahel : Il égorge son oncle paternel suite à une altercation

Commettre le meurtre se banalise dans notre pays, en illustre son taux qui s’est accru ces dernières années. Comment explique-t-on ce phénomène ? Son origine serait-elle due à la consommation de la drogue ? Les auteurs sont-ils animés par la passion même de tuer ? Ce récit qui s’est passé dans la nuit du samedi au dimanche 2 juillet 2023 à Gouba Ina, une localité située dans la commune de Bema dans le cercle du même nom, étonne et offusque que de pouvoir apporter des réponses aux questions soulevées

D’après une source proche de la famille, l’oncle Bakassé Sangaré dit Bakassé Samba a eu une altercation avec son neveu Bakassé Sangaré dit Kaou Bouthiné au sujet d’un conflit dont on ignore pour le moment la cause. Le fait qui s’impose c’est qu’au champ, Kaou Bouthiné a porté la main au frère cadet de son père

Le lendemain, la population ayant appris le fait gravissime qui s’est passé, a jugé nécessaire de corriger le neveu dans une société où l’une des valeurs sociétales est le respect outré à l’endroit des parents. Ainsi des jeunes se sont réunis pour aller le cueillir et le ligoter solidement comme un fagot de bois. Sérieusement bastonné, il a ensuite été expulsé de la famille

N’ayant pu digérer sa punition, le jeune homme aurait juré d’en finir avec son oncle. Mais ses propos bien menaçants furent mis dans le compte d’un simple coup de colère éphémère. Puis, il aurait même envoyé des émissaires le samedi 1er Juillet 2023 dans le but d’être réintégré dans la famille. Il n’obtient pas gain de cause car son oncle a réservé un refus catégorique à sa demande. Alors dans la nuit, Bakassé Sangaré dit Kaou Bouthiné est allé égorger en catimini Bakassé Sangaré dit Bakassé Samba qui, de surcroit, avait marié sa mère après le décès de son père biologique. Où va ce monde ?

Après avoir commis l’irréparable, il a pris la clef des champs pour une destination qui demeure inconnue. Les enquêtes ont été ouvertes par les services compétents afin de mettre la main sur le criminel.

Nouhoum Konaré

A suivre

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