Détenues à la prison pour femme et enfant de Bolé, sise à Banankabougou (Bamako) pour trafic, possession et vente des stupéfiants, six femmes de nationalité nigériane s’étaient évadées dans la nuit du 10 au 11 Aout 2023. Mais leur course fut de courte durée car, sur la base des renseignements fournis, elles ont été mises aux arrêts dans un bar à Kenieba à 430 kilomètres de Bamako.
Echappées par la fenêtre des toilettes en l’endommageant, elles ont transformé les moustiquaires en cordes pour escalader le mur en rampant soigneusement entre les fils de fer barbelés avant de disparaitre dans la nature. Leur absence a été constatée lors d’un contrôle de routine effectué par l’administration pénitentiaire, quelque temps après leur évasion. La police, la gendarmerie et la garde nationale furent ainsi alertées pour ouvrir les enquêtes.
Selon nos informations, après leur évasion, les six femmes se seraient divisées en deux groupes. L’un composé de 4 s’est rendu dans un site d’orpaillage à Kenieba et l’autre constitué de 2 aurait pris une destination inconnue. Sur la base des renseignements reçus, le commissaire divisionnaire Ancoundia Napo en charge de Kenieba a mis ses limiers au travail qui les ont appréhendées dans un bar de la place.
Il s’agit de : Eneferi Joy surnommée « Sonia », de Sarah Ak Pomiemie, d’Adidiante Kazim alias « Tom-To » et d’Olouwele Mariam connue sous le nom de « Tina ». Les enquêtes sont toujours en cours afin de mettre la main sur les deux autres.
Simulation ou évasion réelle ?
En tout état de cause, les recherches sont en cours au sein de l’administration pénitentiaires en vue de connaitre comment ces prisonnières ont réussi à s’échapper de cette façon. C’est pourquoi, les autorités doivent renforcer la sécurité pour éviter la répétition d’une telle situation.
Nouhoum Konaré