Site d’orpaillage de Foroko : Chaka dépouillé par une prostituée

Chaka, un orpailleur a saisi notre rédaction pour relater la mésaventure dont il a été victime de la part de sa copine Guinéenne. Il souhaite que son cas puisse servir de leçon évitant à d’autres personnes de tomber dans le piège qui fut le sien. Lire son odyssée

Chaka rencontra une belle créature, en 2018, au cours de son séjour à Foroko une localité située dans le cercle de Kangaba. « Dès notre premier contact, je lui ai posé la question de savoir d’où venait-elle et était-elle mariée ? », raconte-t-il. « Mimi m’a dit qu’elle est Guinéenne et n’a jamais été fiancée ni mariée », explique Chaka.

C’est ainsi qu’il l’invita à le joindre dans sa case ronde à la fin de la journée du travail avant de l’offrir un billet de 5000 FCFA. Et comme promis vers 19 heures et demie, elle répond au rendez-vous et il l’a reçue à bras ouvert. Après environ une heure de causerie, ils se sont quittés et Mimi rentra chez elle. Une seconde rencontre a été fixée au même endroit. La familiarité installée à force de se fréquenter, les deux personnes s’entendent pour sceller un mariage temporaire appelé dans le jargon des orpailleurs (Furu kuruni) qui est courant dans les mines artisanales.

Quelques jours plus tard, Mimi déménagera chez Chaka et comme si c’était le mariage légal, elle lui préparait à manger, lavait ses linges, apportait de l’eau à la maison et faisait l’entretien de la chambre.

Elle finit par gagner la confiance de Chaka qui commença à lui confier son revenu journalier. Et soudainement à l’occasion d’une soirée dite ‘’Balani chaud’’ qui a retenu l’attention de tout le village de Foroko, Mimi a disparue avec un montant total qui s’élève à plus d’un million de francs CFA correspondant à une année de durs labeurs de Chaka.

Aux dires de la victime, outre cette somme, la demoiselle est partie avec tous ses documents importants et son téléphone portable dont le compte Orange money contenait 200 000 F et qu’elle connait le code. Quel malheur pour le pauvre Chaka !

Recherchée partout, Mimi demeure introuvable. « J’avais tellement confiance en Mimi, je ne pouvais pas imaginer qu’elle pourrait me faire un tel acte. La preuve, elle me prodiguait souvent des conseils », raconte Chaka. « Elle disait surtout de ne pas oublier mes parents vivant au village. Elle me recommandait de les envoyer de l’argent », a-t-il fait savoir. « Appelant ma mère au village, elle l’envoyait régulièrement de l’argent », a laissé entendre Chaka.

En résumé, il a été constaté que plusieurs nationalités (Mali, Guinée Conakry, Sénégal et Côte d’Ivoire) se croisent sur les différentes mines artisanales. Malgré l’implication des organisateurs (Ton Boloma) qui tentent de régler ce monde disparate, toutes sortes de pratiques s’y font. Notamment, la consommation d’alcool et de la drogue et la prostitution entre autres.

Sira Danioko et Nouhoum Konaré

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