En droite ligne de sa mission d’information et de formation des journalistes sur les questions de protection sociale au Mali, l’association ICP Mali (Initiative d’information, de communication et de plaidoyer sur la protection sociale au Mali) a organisé deux journées d’échanges entre journalistes et experts de la protection sociale ; autour de la thématique : « Problématique du financement de la protection sociale dans le contexte de la mise en place du RAMU Mali ». Les travaux se sont déroulés le vendredi 20 et samedi 21 septembre 2019, dans la salle de conférence de la Fondation Friedrich Ebert à Bamako.
En organisant ces journées, ICP Mali ouvre une large fenêtre sur le Régime d’Assurance Maladie Universelle. Toutes choses, d’une grande utilité pour la vingtaine de journalistes participants; sachant bien que l’occasion est idoine pour eux de se familiariser avec cette nouvelle politique de protection sociale au Mali, à savoir : le Régime d’Assurance Maladie.
Deux communications majeures ont dominé les deux jours de travaux. Il s’agit, une, de la politique nationale de la protection sociale, portant sur le régime d’assurance maladie universelle (RAMU). Et deux, de la problématique du financement de la protection sociale dans le contexte de la mise en place du RAMU au Mali.
Les deux communications ont donné lieu à de véritables échanges entre journalistes et experts. Ces échanges ont notamment porté sur la pertinence du RAMU, le devenir de l’AMO, le rôle et la pace de l’union technique de la mutualité malienne dans le RAMU, la mobilisation des moyens pour faire face au RAMU.
Les préoccupations, incompréhensions et interrogations des journalistes ont été largement prises en compte par les Experts dans leurs réponses. Au sortir de cette rencontre, les participants étaient unanimes sur la pertinence du sujet et ont vivement souhaité d’autres de plusieurs autres journées pour mieux vulgariser le concept du RAMU; la politique phare du Mali en matière de protection sociale.
Rappelons que les travaux se sont déroulés sous le regard avisé de Ousmane Dao, président de l’ICP-Mali et Amadou Samaké de la fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES).
Seybou KEITA