Le samedi 30 novembre 2019, les cadres, militants et sympathisants du parti Alliance pour le Mali «APM Mali ko », se sont retrouvés à la Maison des Ainés de Bamako pour la première conférence nationale de leur organisation politique. A cette rencontre, trois grands points étaient inscrits à l’ordre du jour. Il s’agissait de l’examen des activités du parti ; l’exécution du plan d’action adopté lors du congrès ; enfin, parler des orientations et doléances du parti.
De cette rencontre, nous retenons que face à l’impasse politico-sécuritaire du pays, l’Alliance pour le Mali tire la sonnette d’alarme et appelle ses militants et tous les maliens à se lever sur les remparts. Le président du directoire, Modibo Kadjoke, dira que le combat pour la paix et la cohésion ne s’aura être au rendez-vous que lorsque les maliens mettront en cause leur responsabilité et se comporter en conséquence. Il estime que le Mali a échoué dans sa politique sécuritaire, malgré la présence des forces étrangères dont Barkhane, avec plus de 600 millions dépensés par an.
Cela est d’autant clair pour Modibo Kadjoke, qu’il précise que nous maliens, avons sous-traité la sécurité du pays, sa diplomatie et sa stratégie de gestion. Le patron de APM Maliko qualifie cet état de fait de démission collective. Pour preuve, dit –il, malgré ses quelques 20 millions d’habitants, le Mali continue d’importer des hommes pour se construire mais aussi pour se nettoyer »
De l’avis de Modibo Kadjoke, la cause de cet échec est une conséquence directe d’une insuffisance de coordination entre le gouvernent du Mali et les organismes internationaux.
Par ailleurs, M. Kadjogué a déclaré que seul le dialogue de refondation national peut amener les maliens à réussir le combat pour la paix et la sécurité. Ce dialogue devrait être un nouveau départ pour un Mali nouveau, affirme-t-il.
En conclusion, Kadjoké a remercié tous les acteurs internationaux qui se battent aux côtés des maliens, pour une sortie de crise.
OUMAR ONGOIBA