L’adultère est une pratique très ancienne dans notre société le phénomène qui a tendance à prendre des proportions fort bien inquiétantes ces derniers temps. Comment en est-on arrivé là ?
Des constats bien que controversés pointent généralement un doigt accusateur sur les coulisses de couples où les conjoints sont taxés de trainer des cas de faiblesse sexuelle. Toute chose laissant au passage des épouses insatisfaites lesquelles, pour étancher leur soif, ont recours à une vie extraconjugale. Dans d’autres cas, la pauvreté n’est en dehors des raisons qui poussent à l’infidélité. Le mari étant dans l’incapacité de subvenir aux besoins essentiels de la famille, certaines épouses par contrainte se prostituent pour pouvoir faire face à leurs besoins. Dans le même registre, des cas de nymphomanie qui ne sont pas forcément dans le besoin d’argent mais qui sont des éternelles insatisfaites au plan sexuel.
Qu’en est-il le cas de l’épouse de notre richissime de »Boul city » ?
Les faits se sont produits un mardi mi-avril, à Boulkassoumbougou Kouloubleni, l’un des quartiers de la commune I du district de Bamako. Depuis quelques jours, le richissime en question avait employé un « boy » dans sa concession pour que ce dernier s’occupe momentanément de certains travaux domestiques tels que : creuser une fosse, faire évacuer des débris de sable de la cour…
Le jeune homme en question au cours de ses quelques jours de travaux ne put résister de séduire la femme de son »boss » jusqu’à s’offrir une partie de plaisir avec elle.
Tout a commencé lorsque le richissime venait de déménager dans sa nouvelle concession où quelques travaux restaient à être achevés à l’intérieur du bâtiment. Pour des travaux nécessitant recours à une main d’œuvre, un jeune baraqué a été recruté.
Une fois employé par le boss, le jeune garçon s’empressa de se familiariser avec DD, la charmante épouse de son patron. Chaque matin, le boss confie des travaux à KT (le boy) avant de se rendre au travail et tous les enfants de la famille vont à l’école. Pendant ce temps, il ne reste dans la cour que DD (l’épouse du boss) et KT (le boy) en plus d’une bonne moins avertie sur des questions de cœur.
Après quelques temps de travail, KT (le boy) s’approche à madame (DD) pour lui adresser des paroles douces. Cette dernière même lui ordonne souvent de lui faire du bon thé. Toute chose qui a facilité »le boy » à accéder à la chambre conjugale du boss. Vers coup de 12 heures, l’heure de la descente des écoliers comme d’habitude, KT (le boy) s’éloigne de madame et reprend son « job » comme si de rien n’était.
Tous les jours au voleur, mais un jour viendra pour le propriétaire, dit-on. Ce jour-là s’afficha le mois d’Avril dernier. En sortant de la maison, le soupçon du boss s’est porté sur les deux personnes. Mais il n’en a guère parlé à aucun d’entre eux. Il a ainsi ordonné à KT (le boy) comme d’habitude d’évacuer les résidus du sable et du ciment du magasin.
Vers coup de 11 heures, le boss revint inopinément à la maison et alla trouver l’irréparable sur son lit conjugal. Les deux personnes étaient de s’enlacer, mieux en pleine étreinte. Sans dire mot, le boss rebroussa chemin, monta dans son véhicule puis repartit au travail.
A 12 heures, les enfants revinrent de l’école trouver que leur mère en larmes était en train de faire sa valise. Quant à KT, il avait déjà pris la poudre d’escampette avec sa pelle et « daba »
Demandée pourquoi elle fait sa valise, elle dira à ses enfants qu’elle a perdu un parent à Mopti où elle doit s’y rendre d’urgence. C’est ainsi que D.D a emprunté une moto taxi avant de disparaitre dans la nature.
Très en colère, le mari de DD n’a pas voulu appeler ni se rendre chez ses parents pour leur expliquer les faits.
Aux dernières nouvelles, des enfants de DD, surtout les moins âgés continuent de la réclamer. Croyant qu’elle s’est rendue chez son père après les faits, son mari a ainsi appelé ce dernier pour lui demander de dire à sa fille de venir chercher les enfants qui la réclament depuis cinq jours.
Surpris, le père de DD répondit : « Quoi !!!, de quelle fille parles-tu, gendre ? Je n’en ai qu’une seule, DD, ton épouse ? »
Le temps pour le mari de DD de lui narrer les faits en ces termes << J’ai surpris il y’a 5 jours, ta fille, mon épouse en plein ébats sexuels avec mon « boy » que je venais d’employer il y’a quelques jours seulement.
Furax, le gendre dit ceci : Quoi ! Je ne l’ai pas vue, néanmoins, j’appellerai son oncle à Mopti pour vérifier si elle est là-bas.
Chose faite, après une dizaine de minutes, le gendre rappelle sous un ton angoissant le mari de DD sa fille pour lui signifier qu’elle n’est pas chez oncle. Et jusque-là personne ne sait où elle est passée.
Certaines indiscrétions affirment qu’elle aurait fui avec son amant. Le problème en est que DD a pris la tangente en laissant son téléphone avec sa fille. Il est donc difficile de la repérer dans le temps et dans l’espace. Si la honte a un nom, il s’appellerait DD.
Sira Danioko